Pourquoi les Nations unies restent indispensables

Si l'on ne retient que le bilan carbone, avec ces centaines d'avions supplémentaires qui vont atterrir à New York, certains venant du bout du bout du monde, ce sommet mondial pour le Climat peut sembler incongru. Mais il faut savoir ce que l’on veut. On ne peut pas trouver que le monde est de plus en plus brutal, avec de plus en plus de chefs d'Etats qui choisissent d’ignorer ou d'agresser le multilatéralisme pour plaire à leurs opinions publiques nationalistes et en même temps dénigrer ce grand moment de rencontres internationales.

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On peut trouver ridicule que chaque chef d'Etat ou de gouvernement, chaque chef de la diplomatie de chaque pays, vienne à la tribune s’exprimer sur sa vision du monde et sur les défis contemporains. Oui, cela fait un peu désuet, on a encore l’impression d'être dans les débuts de la télé couleur avec Khrouchtchev qui tape avec sa chaussure contre le pupitre ou les 4h30 de discours de Fidel Castro. Mais c’est la réalité de ces Nations unies, ou un pays égale une voix et où le président des Etats-Unis aura autant de temps de parole que celui des Fidji.

Le climat comme thème fédérateur cette année encore

D'autant que l'Assemblée générale, ce ne sont pas que des discours. Chaque année, le secrétaire général essaie de trouver un thème fédérateur qui rassemble les énergies et les bonnes volontés pour promouvoir une cause prioritaire. On se souvient des "Objectifs du Millénaire...


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