Pourquoi le Real Madrid ne doit surtout pas virer Zizou

LIGA – Actuellement en pleine crise, le Real Madrid ne doit surtout pas virer Zinédine Zidane. On vous explique pourquoi.

Zinedine Zidane traverse une période difficile avec le Real… EFE/ Rodrigo Jimenez
Zinedine Zidane traverse une période difficile avec le Real… EFE/ Rodrigo Jimenez

Parce qu’il est l’un des meilleurs coaches du monde
Virer Zidane reviendrait pour le Real à se séparer de l’un des meilleurs coaches du monde, voire le meilleur si l’on en croit la FIFA qui a placé ZZ en tête de son classement de 2017. Qui, en Europe, peut faire mieux que le champion du monde et Ballon d’or 98 ? Quel autre entraîneur peut faire l’unanimité dans un vestiaire rempli de stars ? Quel coach est capable de remporter la Ligue des champions 2 saisons consécutives comme l’a fait Zizou en 2016 et 2017 ? Aucun, hormis Arrigo Sacchi en 1990 avec l’AC Milan. Avec 8 titres remportés en seulement 2 saisons et demies passées sur la banc des Merengues, l’ancien meneur de jeu des Bleus affiche des résultats monstrueux. Cela vaut au moins 5 ans d’immunité.

Parce que les résultats du Real ne sont pas si mauvais
Certes, le Real est aujourd’hui dans le dur, posté à une incroyable 4e place, à 10 points de l’Atlético (2e) et à 19 points du leader Barcelonais auquel le titre semble clairement voué. Certes, le Real a perdu ses 2 derniers matches de Liga à domicile, dont une sacrée fessée lors du clasico face au Barça (0-3). Mais le Real a un match de retard à disputer à Leganes et et pourrait revenir à 7 points de l’Atlético en cas de succès. Si Zizou trouve la clé et que les Merengues enchaînent une bonne série, la place de dauphin serait encore accessible. Les Madrilènes sont également toujours en course pour remporter la Coupe du Roi et, surtout, remporter une 3e Ligue des champions d’affilée. Il faudra pour cela éliminer le PSG en 8e de finale.

Parce que changer de coach en cours de saison est rarement efficace
L’histoire le démontre chaque saison. Changer de coach en plein exercice n’amène que très rarement des changements probants. Si l’on prend l’exemple de la L1, la stabilité paye toujours. Le public lyonnais a réclamé à maintes reprises la tête de Genesio, Aulas n’a rien voulu entendre et les Gones sont aujourd’hui dauphins du PSG. Idem à Marseille où Rudi Garcia n’était qu’un bon à rien en début de saison. Eyraud l’a maintenu et les Phocéens sont favoris au podium. A l’inverse, Lille (Galtier à la place de Bielsa), Rennes (Lamouchi pour Gourcuff) et Saint-Etienne (Sablé à la place de Garcia puis Gasset à la place de Sablé) ne vont clairement pas mieux depuis le changement de coach.