Pourquoi l’usine française de batteries Stellantis jette encore la moitié de ses cellules

Il n’est pas si simple de concurrencer les grands fabricants chinois de batteries. C’est ce qu’expérimente l’un des projets phares de la vallée de la batterie française. Automotive Cells Company (ACC) est la coentreprise de Stellantis, Mercedes et TotalEnergies-Saft en matière de batteries pour les voitures électriques. La première usine a été inaugurée en France en mai 2023. Pourtant, pour le moment, la production est encore loin de pouvoir satisfaire la demande de Stellantis ou Mercedes.

Depuis les annonces en grande pompe, le projet a déjà réduit la voilure. Mais le plus surprenant, plus d’un an après le démarrage de la production, est que près d’une cellule sur deux finit encore au rebut. C’est ce que soulignait un reportage sur France Inter le samedi 7 septembre 2024.

« On essuie un certain nombre de plâtres »

L’expression « on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs » résume assez bien le démarrage d’une production de cellules de batterie à l’échelle industrielle pour un nouvel acteur. Il est, en effet, assez habituel d’avoir besoin de plus d’un an pour que la production monte autant en quantité qu’en qualité. Tesla est aussi passé par là avec ses projets de batteries 4680. Il aura fallu plusieurs années aux équipes du constructeur américain pour obtenir les résultats promis aux investisseurs.

Usine de batterie ACC en France  // Source : ACC
Usine de batterie ACC en France // Source : ACC

Usine de batterie ACC en France. // Source : ACC

Pour autant,

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Crédits photos de l'image de une : Plateforme STLA Medium // Source : Peugeot