Pourquoi l’ours a-t-il perdu son titre de roi des animaux ?

L'ours a perdu son titre de roi des animaux.

L’ours fascine dès la préhistoire : on le peint dans les cavernes, on lui voue sans doute un culte à la grotte Chauvet. Symbole de puissance, il imprègne les mythologies germaniques. Pendant des millénaires, l’ours a été une figure centrale des mythologies européennes. Vénéré par les Celtes, les Vikings et même les Grecs, il était perçu comme un symbole de force, de puissance et de protection. Des tribus germaniques aux peuples slaves, l’ours occupait une place prépondérante dans les rituels et les croyances locales. Dans ces cultures, il incarnait le courage et la domination de la nature, un rôle qui, à l'époque, en faisait le véritable "roi des animaux".

Cependant, l’avènement du christianisme et son expansion en Europe ont progressivement effacé cette image sacrée de l’ours. Pour l’Église, le roi des animaux sent un peu trop fort le paganisme. Au Moyen Âge, elle l’accuse alors de tous les vices : glouton, colérique, paresseux, fornicateur même. Cette diabolisation coïncide avec les grands défrichements médiévaux obligeant le plantigrade à se réfugier en montagne. Dans la culture populaire, il devient celui qu’on enchaîne dans les foires ou qu’on moque dans le Roman de Renart.

Un remplaçant est déjà en embuscade : le lion. Les clercs apprécient la pureté de ce fauve, vanté dans la littérature mais absent du continent européen. Au XIIIe siècle, la messe est dite : le roi lion s’est glissé dans la peau de l’ours déchu. Originaire d’Afrique, le lion n’a pourtant pas toujours été (...)

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