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Pourquoi l’Arabie Saoudite a-t-elle pulvérisée les records d'emprunts internationaux ?

Un trader saoudien à Riyad, en 2008.

Les investisseurs du monde entier se sont arrachés l’émission obligataire de Ryad pour un montant de 17,5 milliards de dollars. Une levée d'argent pour renflouer des caisses vidées du fait de la baisse du pétrole.

C’est un vrai morceau de bravoure financier. Aucun pays n’avait réussi pareil prouesse. L’Arabie Saoudite, cette monarchie islamique qui n’avait jamais mis les pieds sur les marchés financiers internationaux (du moins pour s’y endetter) vient d’y faire une entrée fracassante. Mercredi, la monarchie pétrolière s’y est donc aventurée en ambitionnant d’y charmer les investisseurs internationaux. But de l’opération ? Lever jusqu’à 17,5 milliards de dollars (16 milliards d’euros environ) lors de ce premier emprunt, soit la plus grosse émission obligataire jamais réalisée par un Etat.

Un peu partout en Europe, en Asie et sur nombre de pays du continent américain, les investisseurs se sont précipités pour souscrire à cet emprunt. La preuve par l’offre et la demande : au total, les demandes de souscription ont atteint 67 milliards de dollars. Certes, personne n’imaginait que le royaume d’Arabie saoudite puisse se retrouver dans l’embarras pour lever une telle somme. Pas plus qu’il s’en trouvait pour parier sur un scénario catastrophe dans lequel un éventuel manque d’empressement au portillon de la souscription entraînerait inévitablement une hausse des taux d’intérêt. Une stratégie destinée à caresser les investisseurs dans le sens d’une hausse des taux d’intérêt, au risque de voir s’envoler (par la suite), la charge du service de la dette. Mais personne n’avait parié sur l’ampleur d’un tel succès.

Contrecoup de la longue chute du cours de baril d’or noir

Plusieurs grandes banques internationales travaillaient ensemble pour placer cet emprunt. «Cette émission inaugurale de 17,5 milliards de dollars marque avec succès l’arrivée du royaume sur les marchés des capitaux», indiquait mercredi à l’AFP Jean-Marc Mercier, codirecteur de la division marchés de capitaux (...)

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