Pourquoi l’économie russe tient-elle le choc face aux sanctions occidentales ?
Malgré neuf trains de sanctions de l'Union européenne, l’économie russe n’a connu qu’un repli limité de son PIB en 2022. Une "résilience" de l’économie russe saluée mardi par le président Vladimir Poutine lors de son discours sur l’état de la nation. Cependant, certains observateurs et responsables politiques occidentaux pointent du doigt des angles morts dans les statistiques officielles fournies par Moscou.
L’économie russe fait de la résistance. Loin de l’"effondrement" prédit par le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire après les premières vagues de sanctions occidentales ayant suivi le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, le PIB de Moscou n’a reculé que de 2,1 % en 2022, selon le service russe de statistiques Rosstat. L'économie russe devrait même reprendre quelques couleurs cette année avec une croissance de l'ordre de 0,3 %, selon le Fonds monétaire international (FMI).
"Nous avons assuré la stabilité de la situation économique, protégé les citoyens", a claironné mardi 21 février le président russe Vladimir Poutine dans son discours sur l’état de la nation, estimant que l'Occident avait échoué à "déstabiliser notre société".
L’explication de cette apparente résilience de l’économie russe tient d’abord à la hausse des prix des hydrocarbures en 2022 qui a compensé la baisse du volume des exportations – une baisse de l’ordre de 25 % pour le gaz.
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