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Pourquoi Instagram censure les photos de seins nus

Capture d'écran / Twitter / Cara Delevingne

Instagram fête ses 5 printemps mardi 6 octobre ! Pour son anniversaire, le réseau social aurait bien pu se passer d’une énième polémique concernant son interdiction des clichés de seins nus. Kevin Systrom, le patron de la firme, s’est récemment expliqué sur le sujet. Et selon lui, c'est la faute du géant Apple…

"Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par des pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées". Cette réplique tirée de Tarfuffe, la célèbre pièce de Molière, pourrait très bien avoir été prononcée par Kevin Systrom, le co-fondateur et PDG d’Instagram. Mercredi 30 septembre dernier, le big boss du réseau social (qui fête ses cinq ans mardi 6 octobre) s’est expliqué lors d’une conférence à Londres sur la polémique qui entoure sa firme depuis des années : la frilosité d’Instagram concernant les photos de seins nus, automatiquement supprimées.La faute à Apple, selon Kevin Systrom, et plus particulièrement à l’app Store de la marque à la pomme : ses conditions strictes sur les types de contents autorisés par les applications empêcheraient Instagram de dévoiler des tétons. À moins que l’application, actuellement en classification "12 ans et plus" ne bascule vers une classification "17 ans et plus". Ce qui n'est a priori pas d'actualité, le réseau social étant désireux de rester tout public. Et pour cela, il lui faut conserver son audience jeune, qui représente une grande partie de ses utilisateurs.

Le hic ? Sur Instagram, on ne sait plus à quel sein se vouer. Des tétons de femmes, non merci, mais des tétons d’hommes pas de problème ! Le mouvement #FreeTheNipples ("Libérez les tétons"), lancé en 2012, exigeait ainsi du service de partage de photos qu’il mette fin à ce système de censure. Un mouvement plébiscité par de nombreuses personnalités publiques telles que Miley Cyrus, Naomi Campbel, Cara Delevingne ou encore Rihanna. Toutefois, si Kevin Systrom se dit "attaché à la liberté artistique", il estime qu’Internet est assez (...) Lire la suite sur Femmeactuelle.fr
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