Pourquoi se gratte-t-on plus lorsqu’on y pense ?
Les démangeaisons, ou prurits provoquent une gêne qui nous oblige à nous gratter à un endroit précis ou sur tout le corps. On peut se gratter pour se libérer du stress et se faire du bien ou à la simple évocation d’une cause potentielle. Il s’agit alors d’une réaction de dégoût à l’idée d’avoir sur soi des poux, par exemple. Pour se débarrasser de cet hôte imaginaire, on se gratte. Et ce geste est communicatif ! C’est le cas chez les macaques qui se grattent à la seule vue d’un autre congénère en train de se gratter. La plupart du temps, la sensation de démangeaison est peu intense et de courte durée, mais elle peut révéler un problème sérieux.
L’envie de se gratter peut avoir plusieurs causes. Elles peuvent être médicales (eczéma, psoriasis, etc.) ou être le résultat d’une allergie. Elle peut faire suite à une piqûre d’insecte (piqûre de moustique, de punaises de lit, de guêpe, etc.) ou au contact de certains végétaux urticants comme l’ortie. Pour se débarrasser de cette sensation, des chercheurs, dont Gil Yosipovitch, ont découvert que le cerveau produisait de la sérotonine en réponse au signal de douleur transmis par les cellules nerveuses. Selon cette théorie, ce geste entraîne un soulagement temporaire agréable qui peut amener certains à se gratter sans raison apparente.
La culpabilité, l’anxiété et le stress peuvent expliquer le fait de se gratter de manière compulsive. Ce trouble d’excoriation s’appelle la dermatillomanie. Il se caractérise par un grattage répété de la peau. (...)
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