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Pourquoi Emmanuel Macron a choisi de nommer Pap Ndiaye à l’Éducation nationale

À peine nommé et déjà violemment attaqué. Il n’aura pas fallu plus de quelques heures pour que l’historien Pap Ndiaye, nouveau ministre de l’Éducation d’Emmanuel Macron, devienne la cible d’une violente campagne de dénigrement. De Marine Le Pen, qui voit dans cette nomination « la dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir », à Éric Zemmour, qui le décrit comme un « indigéniste, wokiste et obsédé par la race », l’extrême droite, à l’unisson, a attaqué d’emblée. Les Républicains (LR) n’ont pas été en reste : « On sait déjà où se situe le ministre de l’Éducation nationale : adepte de l’islamogauchisme et militant anti-flic ! Terrifiant », s’est offusqué Éric Ciotti sur Twitter.

Une défiance exprimée

En cause : les prises de position de Pap Ndiaye sur certains sujets de société, comme les discriminations raciales ou les violences policières. Agrégé d’histoire, normalien et spécialiste des États-Unis, mais aussi de « la condition noire », titre de l’un de ses essais, cet universitaire internationalement reconnu avait critiqué la notion d’« islamo-gauchisme ». À l’exact l’opposé de son prédécesseur Jean-Michel Blanquer, qui avait contribué à institutionnaliser le concept et notamment participé à un colloque consacré à cette notion à la Sorbonne, en février.

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Un surprenant contrepied dans la succession Rue de Grenelle, donc, m...


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