Pourquoi Donald Trump prend le virage xénophobe à l'approche de la présidentielle
"Send her back, send her back." Quelques jours après les tweets racistes de Donald Trump contre quatre élues démocrates, une foule de supporters du président a scandé ce slogan - "Renvoyez-la chez elle" - en plein meeting mercredi à Greenville, en Caroline du Nord. Le chant xénophobe, auquel le milliardaire n'a pas mis fin, s'adressait à la représentante d'origine somalienne Ilhan Omar, l'une des deux premières femmes musulmanes élues au Congrès, que Donald Trump a encore pris pour cible devant ses supporters. Et le président américain ne s'est pas arrêté là.
Here's the President of the United States standing before a crowd supporters who are chanting "Send her back!" to a duly elected American congresswoman, who was born in Somalia.
He does nothing to correct them. pic.twitter.com/AqYwicJhuy— Robert Maguire (@RobertMaguire_) July 18, 2019
Il s'est aussi déchaîné contre Alexandria Ocasio-Cortez, la benjamine de la Chambre des représentants, d'origine porto-ricaine, dont il a moqué le nom : "Je n'ai pas le temps de prononcer trois noms, on va l'appeler Cortez..." Si la violence verbale a toujours était la marque de fabrique du milliardaire, ce déchaînement contre quatre élues issues des minorités marque un nouveau pas dans sa stratégie politique. Explications.
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