Pourquoi dit-on "venir à bout" de quelque chose ?
Au point de départ d’une expression, même très imagée, il y a bien souvent une signification toute simple et logique. Les définitions des expressions contenant le mot "bout" en sont l’expression parfaite et nos anciens ne s’y sont pas trompés quand ils ont commencé à les employer. De "tenir quelque chose à bout de bras" à "connaître sa leçon sur le bout de la langue", on reconnaît bien ce à quoi on cherche à faire référence. Au bout du compte, l’important c’est d’apprendre à se comprendre et de réussir à joindre les deux bouts… de la conversation.
Si l’on se réfère au grand dictionnaire de l’Académie française, le mot "bout" possède plusieurs sens. Il sert à marquer l’extrémité de quelque chose (le bout de la langue, le bout des ongles, le bout d’un bâton) ou bien la limite d’un espace (le bout de la rue et le bout du monde quand il s’agit d’un lieu éloigné) ou d’une période (le bout de la semaine comme le bout de l’année). Dans tous les cas, il implique une notion de fin.
"Au bout de quelque chose" contient la même idée. Cela indique l’épuisement d’une quantité (au bout de ses réserves) ou bien celle d’un laps de temps (au bout de l’an). "Venir au bout de quelque chose" amène donc l’idée que l’on est parvenu à une fin, que l’on a achevé un processus, que l’on a résolu un problème.
Avec le mot bout, quelle que soit l’expression employée, il y a toujours cette idée de fin. Idée que l’on retrouve dans "tenir le bon bout", qui signifie que l’on a presque réussi, que l’on arrive à (...)
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