Pourquoi dit-on "faire un bœuf" pour une session musicale improvisée ?
Faire un bœuf ou se taper un bœuf ! Voilà une drôle d’expression de la langue française. Heureusement, il n’est pas question de violence sur ce pauvre animal. En réalité, faire un bœuf signifie tout autre chose. Il s’agit d’une séance musicale appréciée par les musiciens, et particulièrement par les jazzmen. Elle prend place spontanément en fin de concert pour le plus grand plaisir des artistes et des spectateurs. Ces concerts improvisés sont l’occasion de moments musicaux mémorables. Ils permettent d’aborder la musique différemment et de se lancer dans diverses improvisations avec d’autres musiciens. Alors, que vient faire le bœuf dans cette histoire ?
L’histoire de cette expression commence au début du XXe siècle, dans un cabaret au 28 de la rue Boissy d’Anglas, dans le 8ᵉ arrondissement de Paris. Ce lieu mythique du jazz qui existe toujours à l’heure actuelle s’appelait, et s’appelle encore, "Le Bœuf sur le Toit". Ce restaurant était le lieu de rassemblement de célébrités comme Cocteau ou les musiciens du Groupe des Six, notamment. Il a vu débuter des monuments de la chanson française parmi lesquels Léo Ferré, Mouloudji, Charles Trenet ou encore les Frères Jacques. Après leur concert, les musiciens de l’époque venaient manger un morceau à l’œil "au Bœuf". Ils finissaient la soirée en jouant de leur instrument gratuitement avec les autres musiciens présents. Un bon calcul commercial pour le restaurant qui bénéficiait d’un concert quasi gratuit.
Pour les musiciens français, faire (...)
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