Pourquoi dit-on "avoir un chat dans la gorge" lorsqu’on est enroué ?
Les expressions populaires sont bien souvent très imagées et peuvent donner lieu à de nombreuses incompréhensions ou fous rires quand on les prend au pied de la lettre. Ainsi en va-t-il de "tomber dans les pommes" quand on parle de s’évanouir, de "raconter des salades" quand il s’agit de mentir, ou, au contraire de "découvrir le pot aux roses" quand on met le doigt sur un mensonge. Et ce n’est pas un apanage hexagonal. Tous les habitants du monde ont leurs expressions étonnantes : les Belges "vont à Guindaille" (faire la fête), les Québécois aiment "avoir des bidous" (de l’argent), les Sénégalais "conduisent sur des tablettes en chocolat" (de mauvaises routes) et les Suisses font "un clopet" (une sieste). Mais revenons-en à nos moutons, ou plutôt à nos chats, pour savoir comment ils sont arrivés jusque dans nos gorges.
Dire à qui veut l’entendre que l’on a un chat dans la gorge est une expression somme toute un peu paradoxale puisqu’elle se réfère au fait d’être enroué, de parler avec une voix cassée ou quelque peu éraillée. L’expression pourrait alors faire penser que la sorte de râle produit en parlant se réfère au ronronnement du chat. Mais l’expression se rapporte également au fait d’avoir quelque chose dans la gorge qui nous gêne, comme des glaires et que cela obstrue les voies respiratoires et empêche de s’exprimer convenablement.
L’expression "avoir un chat dans la gorge" semble avoir deux origines. La première est liée au chas (et non au matou) qui désignait la colle d’amidon (...)
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