Pourquoi dit-on que les éléphants forment une société matriarcale ?

On recense plusieurs espèces d’éléphants. Parmi les éléphants africains, on différencie l’éléphant de savane et l’éléphant de forêt. Comme leur appellation le suggère, la distinction s’établit essentiellement en fonction de leur habitat naturel. Il existe une espèce d’éléphant d’Asie. Cette dernière présente plusieurs particularités physiques, comme la forme de la trompe, la taille des oreilles ou le poids. On peut aussi avancer une double bosse située sur le haut du crâne. On recense environ un peu plus de 460 000 éléphants dans le monde, à l’état sauvage. Au XIXe siècle, on comptait près de cinq millions de ces mammifères terrestres.

Contrairement aux idées reçues sur les animaux sauvages, la loi du plus fort ne prévaut pas toujours. Chez les éléphants, le mode de vie s’appuie sur une société matriarcale. Bien éloignée d’une évolution récente ou d’une approche moderne, cette spécificité des pachydermes remonte à près de sept millions d’années. Ce choix tient à préserver l’unité du clan. Alors que l’on compte entre six et douze membres de la famille, les femelles font valoir leur expérience auprès de leurs congénères. La matriarche mène ainsi le troupeau. Quant aux éléphants mâles, ils grandissent au sein de ce système avant de quitter la harde lorsqu’ils atteignent la maturité sexuelle. Ils sont susceptibles de former des alliances avec d’autres congénères.

Les premières connaissances scientifiques sur le comportement social des éléphants remontent aux années 1940. Elles évoquent (...)

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