Pourquoi Cavani est le meilleur numéro 9 d'Europe

LIGUE 1 – Époustouflant avec le PSG depuis le début de la saison, Edinson Cavani est actuellement le meilleur numéro 9 d’Europe. On vous explique pourquoi.

Cavani, un seigneur au PSG…
Cavani, un seigneur au PSG…

Ses stats sont ahurissantes
Avec 15 buts au compteur après 13 journées de Championnat, Edinson Cavani est actuellement le co-meilleur buteur d’Europe avec Ciro Immobile (Lazio Rome). Au combiné L1+C1, El Matador passe même devant l’Italien avec 19 buts (dont 4 en 4 matches de C1). En Ligue 1, on n’avait pas vu un tel empilage de pions depuis Salif Keita avec les Verts en 1971-1972. L’an dernier déjà, Cavani avait survolé le classement des buteurs de L1 pour finir avec un total de 35 réalisations. Avec 68 buts inscrits lors de ses 67 derniers matches, l’international uruguayen marche sur les traces des légendes du foot (Messi, Ronaldo). Auteur de 149 buts sous le maillot du PSG depuis son arrivée en 2013, il semble également parti pour pulvériser le record d’Ibra (156 buts) avant Noël.

C’est un monstre de régularité
El Matador est un monstre de régularité. Pour preuve, il a marqué au moins 15 buts (Palerme, Naples, PSG) lors de ses 10 dernières saisons, et 33 buts en moyenne (Naples, PSG) lors de ses 7 dernières saisons (sans compter celle en cours). Là encore, seuls Messi et Cristiano Ronaldo peuvent rivaliser. Grâce à ses 102 buts marqués en Serie A entre 2006 et 2013, et ses 103 buts inscrits pour l’instant en L1, Cavani fait également parti du cercle très fermé des 3 joueurs (avec Ibra et Higuain) qui ont inscrit au moins 100 buts dans deux des 5 grands championnats européens. “C’est aujourd’hui le meilleur attaquant du monde”, estime son coéquipier Javier Pastore. Difficile de lui donner tort.

C’est un coéquipier exemplaire
Discret en dehors du rectangle vert, “Edi” est un exemple sur le terrain. Le rêve de tout entraîneur. Car en plus d’enfiler les buts comme des perles, il ne rechigne jamais à revenir défendre et semble même prendre du plaisir à le faire. Son but à Angers lors de la 12e journée (0-5) est d’ailleurs à montrer dans toutes les écoles de foot. Dès que des signes de tension apparaissent – comme avec Neymar lors du penaltygate -, il est le premier à vouloir apaiser les esprits. Il place l’intérêt de l’équipe au dessus de son destin individuel. La marque des seigneurs. “C’est un grand monsieur, un grand travailleur”, résume d’ailleurs parfaitement son coéquipier Alphonse Areola.