Pourquoi les cafards peuvent-ils survivre à des niveaux élevés de radiation ?
Ils grouillent, rampent, se faufilent partout et riment avec saleté dans les placards. Ils, ce sont les cafards, la bête noire des entomophobes, tant la présence de ces petits insectes est dérangeante. Blatella germanica, Blatta orientalis, Periplaneta americana, Supella longipalpa, tels sont les doux noms des quatre espèces de cafards que l’on retrouve dans nos placards. La plus courante est Blatella germanica, la blatte germanique. Celle-ci se cache dans les endroits sombres de la maison et résiste à tout, de la décapitation aux radiations nucléaires, en passant par les agents pathogènes de toutes sortes contre lesquels elle est naturellement immunisée.
Peu importe que l’on dise blatte ou cafard, il s’agit du même animal. Et, s’il est aussi difficile de venir à bout des infestations de cafards, c’est parce que ces insectes sont très difficiles à tuer. Leur anatomie fait d’eux des champions de la survie. De la décapitation aux radiations nucléaires, rien ne les arrête. Vivre trois semaines sans tête ? Facile. Rester près d’un mois sans manger ? Ce n’est pas un problème. Tenir plusieurs dizaines de minutes sous l’eau sans respirer ou à des températures de -20 °C ? Le cafard le fait les pattes dans le nez. Associée à une capacité de reproduction titanesque (une blatte germanique en couple peut engendrer 1 million de petits sur une année), la résistance des cafards est hors normes.
Pour mesurer le taux de résistance des êtres vivants (insectes et êtres humains), on emploie une unité (...)
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