Pourquoi Burger King a envoyé des messages haineux à des milliers de smartphones

WANTAGH, NEW YORK - MARCH 16: An image of the sign for Burger King as photographed on March 16, 2020 in Wantagh, New York.   Bruce Bennett/Getty Images/AFP (Photo by BRUCE BENNETT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
BRUCE BENNETT / Getty Images via AFP WANTAGH, NEW YORK - MARCH 16: An image of the sign for Burger King as photographed on March 16, 2020 in Wantagh, New York. Bruce Bennett/Getty Images/AFP (Photo by BRUCE BENNETT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

BURGER KING - À l’occasion de la Journée internationale contre le harcèlement de ce jeudi 10 novembre, Burger King a tenté un coup de communication sur les réseaux sociaux… qui a vite tourné au fiasco.

La veille, ce mercredi 9 novembre, les détenteurs de l’application de l’enseigne de restauration rapide ayant activé les notifications ont reçu des alertes peu communes : « T’es moche », « t’es naze », « tu sers à rien »

Ce n’est que quelques instants plus tard que l’application a expliqué aux utilisateurs, via de nouveaux pushs, qu’ils venaient de vivre une expérience de harcèlement comme peuvent en être victimes des milliers d’enfants.

« C’est moche de prendre avec humour ce genre de chose »

Derrière cette campagne, Burger King souhaite en fait inciter les clients à venir consommer dans ses établissements pour aider l’association Les Papillons : Maltraitance Infantiles, dont les bénéfices sur les menus King Jr leur seront reversés.

Malheureusement pour l’enseigne, cette campagne ne semble pas avoir convaincu grand monde sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ne comprenant pas bien la démarche ou regrettant que cela ravive les traumas passés de personnes harcelées, comme vous pouvez le lire dans les messages ci-dessous.

« Personne c’est dit que c’est une idée de merde d’envoyer des messages comme ça à d’ancienne victime de harcèlement ? À des personnes pas stable émotionnellement ? », se demande ainsi un internaute sur Twitter. « Trop contradictoire, c’est moche de prendre avec humour ce genre de chose », déplore un autre.

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