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Pour Tokyo, l'heure n'est pas à une reprise des "pourparlers à six" sur la Corée

Le nouveau ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono (photo), a estimé mardi que la pression internationale devait être maintenue sur la Corée du Nord jusqu'à ce que le régime de Pyongyang démontre clairement qu'il est prêt à renoncer à son programme nucléaire. /Photo prise le 7 août 2017/REUTERS/Dondi Tawatao

TOKYO (Reuters) - Le nouveau ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono, a estimé mardi que la pression internationale devait être maintenue sur la Corée du Nord jusqu'à ce que le régime de Pyongyang démontre clairement qu'il est prêt à renoncer à son programme nucléaire. "Ce n'est pas le moment de discuter (d'une reprise) des pourparlers à six, c'est le moment de faire pression", a dit à la presse le chef de la diplomatie japonaise, en poste depuis le début du mois. Les pourparlers à six ont associé les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le Japon pour tenter de trouver une solution diplomatique à la crise sur les ambitions nucléaires de Pyongyang. Le processus n'a pas abouti, et le premier essai nucléaire nord-coréen, en octobre 2006, l'a enterré. Face au regain de tensions de ces derniers mois, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a proposé la semaine dernière ses "bons offices" pour tenter de relancer le dialogue. (Kiyoshi Takenaka; Henri-Pierre André pour le service français)