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Le «poumon vert» de Bethléem défiguré par le mur d'Israël

Des chrétiens palestiniens protestent contre la portion de la barrière de sécurité qui va traverser la vallée de Crémisan, à Beit Jala, le 18 août.

Les travaux controversés de la «barrière de sécurité», un mur de séparation autour de Jérusalem qui passe en territoire palestinien, ont repris presque dans l'indifférence générale la semaine dernière.

La tension monte depuis quelques jours à Beit Jala, un petit village chrétien jouxtant Bethléem (Autorité palestinienne). Car malgré les protestations des habitants et les fastidieuses procédures entamées devant la Cour suprême israélienne, le ministère de la Défense de l’Etat hébreu a repris les travaux en vue de la construction d’un nouveau tronçon de la «barrière de sécurité », ce mur de séparation prévu sur 732 km de long et serpentant en Cisjordanie et autour de Jérusalem.

Le 19 août, des bulldozers israéliens ont commencé à défigurer la vallée de Crémisan, le «poumon vert» de Bethléem, en y déracinant des oliviers millénaires aux premières heures du matin. Surpris par le bruit, quelques habitants des villages voisins accompagnés de leur curé ont tenté de les en empêcher en improvisant une messe sur le site. Mais les gardes-frontières de l’Etat hébreu (l’équivalent de la gendarmerie) leur ont fait comprendre qu’il ne valait mieux pas. En fait, ils les ont expulsés manu militari au terme d’une bousculade de quelques minutes durant laquelle les Palestiniens du cru ont écopé de quelques coups de crosse.

Mur achevé aux deux tiers

Il y a quelques années, la construction de la «barrière de sécurité» déchaînait des polémiques internationales et des violences sur le terrain. Sommé de se justifier, le gouvernement d’Ariel Sharon, qui avait initié le projet en 2002 alors que la deuxième Intifada battait son plein et que les attentats suicide terrorisaient l’Etat hébreu, affirmait «avoir été contraint d’en arriver à cette solution-là pour défendre sa population civile contre des tueurs sanguinaires». Quant à l’Autorité palestinienne de Yasser Arafat, elle dénoncait une «politique israélienne d’apartheid visant à enfermer notre population dans des bantoustans [territoires (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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