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Poules en cages : des pratiques d’élevage battues en batterie par L214

Image extraite de la vidéo de L214 tournée dans un élevage des Côtes-d’Armor.

Une nouvelle vidéo mise en ligne dans la nuit par l’association montre la souffrance des animaux dans un élevage des Côtes-d’Armor. L’ONG demande la fin de ce type d’élevage d’ici à 2025.

C’est la troisième fois en un an et demi que l’association pro-animaux L214 diffuse une vidéo tournée dans un élevage de poules en batterie. Pourtant, difficile de s’habituer à de telles scènes. Dans la vidéo tournée dans une exploitation des Côtes-d’Armor et mise en ligne dans la nuit de dimanche à lundi, on distingue un long hangar sombre, sordide et sale, dans lequel les cages semblent s’entasser à l’infini. Au milieu des poules qui se piétinent par manque de place, de nombreux cadavres finissent de se décomposer. Des œufs sont même bloqués par ces tas informes de plumes et d’os. Les poules en vie semblent peu vaillantes et déplumées.

«La plupart de ces cages sont entièrement grillagées au sol, ce qui est illégal. Les animaux ne disposent donc d’aucune surface de confort. De tels élevages ne respectent même pas le minimum prévu par la loi», s’indigne Brigitte Gothière, cofondatrice et porte-parole de L214. Selon l’association, qui indique que ces images ont été tournées fin novembre, 138 000 poules vivent dans ces conditions.

Une partie des œufs produits ici sont destinés à l’industrie : la restauration et les produits transformés (comme la pâtisserie industrielle) sont de grands consommateurs d’«ovoproduits», puisqu’ils absorbent environ la moitié de la production française. Dans cette filière, le consommateur ne dispose généralement d’aucune traçabilité quant au mode d’élevage des poules.

Têtes couronnées

Une autre partie des œufs issus de cet élevage breton est commercialisée en supermarché, en boîte (code 3), sous la marque Matines. Une marque que L214 avait déjà épinglée en mai 2016, en révélant des images similaires tournées au Gaec (Groupement agricole d’exploitation en commun) du Perrat, dans l’Ain. Après la diffusion de cette enquête, Matines avait cessé de (...)

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