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Un pont aérien de soignants créé pour soutenir la Nièvre, désert médical

Huit médecins de Dijon ont été mobilisés jeudi au CHU de Nevers. Ils ont été transportés en avion.  - Credit:Thierry ZOCCOLAN / AFP
Huit médecins de Dijon ont été mobilisés jeudi au CHU de Nevers. Ils ont été transportés en avion. - Credit:Thierry ZOCCOLAN / AFP

Face aux difficultés rencontrées par les habitants de la Nièvre, enclavés dans un désert médical, pour trouver un médecin ou accéder à des soins particuliers, une mesure a été prise pour les rapprocher de Dijon au moyen d'un pont aérien de soignants, au moins une fois par semaine. Si, dans l'immédiat, ce dispositif peut paraître abstrait ou farfelu, le maire de Nevers, Denis Thuriot, estime que c'est une nécessité. « Non, ce n'est pas farfelu. Cela répond à un besoin. »

Un pont aérien de soignants a donc été établi jeudi 26 janvier entre Dijon et la Nièvre, désert médical, malgré les critiques sur l'impact environnemental. Huit médecins sont arrivés peu avant 9 heures à Nevers, sous une légère bruine et un froid mordant, avant de rejoindre l'hôpital de la ville, chef-lieu de la Nièvre (200 000 habitants). Ils devaient retourner à Dijon le soir même.

Ce pont aérien a pour but de relier Nevers, une fois par semaine au moins, à la capitale régionale Dijon en trente-cinq minutes, contre près de trois heures en voiture ou deux heures et quart en train.

« L'avion est le meilleur moyen de raccourcir les délais » alors que l'hôpital de Nevers est, en France, « l'hôpital départemental le plus éloigné d'un CHU », le centre hospitalier universitaire de Dijon, où des médecins peuvent être disponibles, a expliqué le maire Renaissance de Nevers et président du centre hospitalier (CH) de la ville, Denis Thuriot.

Des pneumologues, des cancérologues ou encore des gynécologues

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