Pompes à chaleur : démêlons le vrai du faux !

Elles permettent de faire des économies d’énergie ?

VRAI ! Grâce à leur efficacité énergétique, les PAC, comme on les surnomme, peuvent produire jusqu’à 4 ou 5 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommée. Ce qui les rend particulièrement économiques (facture divisée par 4 ou 5), mais aussi écologiques, puisqu’elles émettent moins de gaz à effet de serre que les systèmes de chauffage à énergies fossiles traditionnels.

Leur coût est beaucoup plus élevé qu’une chaudière à gaz ?

VRAI ! L’investissement de départ est plus important, mais les aides publiques de l’Agence nationale de l’habitat, telles que MaPrimeRenov’, peuvent atteindre 15 000 € et sont cumulables avec d’autres aides. Plusieurs dispositifs visent leur installation en remplacement d’une chaudière à charbon, au fioul, au gaz ou à condensation, comme la prime coup de pouce chauffage, le crédit d’impôt transition énergétique, le prêt à taux zéro… Pour avancer dans vos démarches, faites appel à un conseiller France Renov’ (www.maprimerenov.gouv.fr ou https://www.economie.gouv.fr/plan-de-relance/mesures/maprimerenov ).

Elles sont bruyantes ?

FAUX ! Les vibrations et le niveau sonore émis sont modérés. Néanmoins, il est important de bien choisir l’emplacement de son unité extérieure, qui diffuse inévitablement un bruit de fond, de sorte à minimiser les nuisances sonores susceptibles de créer des conflits de voisinage. L’installateur sera de bon conseil.

Le choix du modèle dépend du climat de la région

VRAI ! Il dépend aussi de la superficie et de l’isolation de l’habitation. Il existe principalement trois types de PAC. Les air-air, qui captent les calories de l’air extérieur pour chauffer l’air intérieur. Elles sont recommandées dans les zones au climat tempéré et présentent l’avantage de fonctionner également en mode climatisation l’été. Les air-eau, qui utilisent l’air extérieur pour chauffer l’eau circulant dans le système de chauffage, ainsi que l’eau sanitaire. Elles sont compatibles avec des températures hivernales assez basses. Quant aux géothermiques, elles puisent la chaleur directement dans le sol ou la nappe phréatique pour des performances optimales, mais leur installation est complexe

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