Pollution plastique: les États-Unis vers une position plus ambitieuse

Les sessions de négociations internationales vont se multiplier d’ici à la fin de l’année : COP29 sur le climat à Bakou en Azerbaïdjan, COP16 sur la biodiversité à Cali en Colombie, COP16 sur la désertification à Riyad en Arabie saoudite. Moins connue, une session de discussion aura également lieu fin novembre à Busan, en Corée du Sud, en vue de l’élaboration d’un traité international contraignant contre la pollution plastique.

En 2022, les États du monde entier, réunis à Nairobi, se fixait un objectif inédit : mettre fin à la pollution plastique sur la planète. Quelque 400 millions de tonnes en sont produites chaque année, dont 80% finissent en déchets au bout d’un an, le plus souvent dans les océans. Pour en venir à bout, les délégations présentes à Nairobi s’entendent sur le principe d’un traité international contraignant. Deux ans sont accordés pour le rédiger ; la dernière session de négociation aura lieu en Corée du Sud, lors de la dernière semaine de novembre.

Il n’est cependant pas certain qu’elle aboutisse, tant les positions entre deux blocs de pays divergent. D’un côté, les principaux pays producteurs estiment qu’il ne faut traiter l’enjeu que sous le prisme des déchets, par la mise place de filières de collecte, de traitement et de recyclage. De l’autre, une coalition dite « de haute ambition » plaide pour un travail en amont, en limitant la production.

Les États-Unis évoluent


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