Pollution : de nouvelles illustrations révèlent la qualité de l'air des grandes villes du monde

Pour la première fois, une équipe internationale de scientifiques est parvenue à illustrer graphiquement les concentrations mondiales de l'un des principaux polluants atmosphériques connus pour affecter la santé humaine : les particules fines PM2,5. Après les "Warming stripes", les "Biodiversity Stripes" et les "Ocean Acidification Stripes", voici les "Air Quality stripes", qui révèlent de nouvelles tendances mondiales en matière de qualité de l'air.

Cruelle ironie du sort en ce 7 septembre 2024. En même temps que l'on célébrait la Journée internationale de l'air pur pour des ciels bleus, la fumée des feux de forêt qui ravagent l'Amazonie et d'autres régions du Brésil gagnait les mégalopoles.

Sao Paulo, plus grande ville d'Amérique latine, était lundi 9 septembre l'une des villes les plus polluées au monde, selon la société de surveillance de la qualité de l'air IQAir. Le taux de particules fines PM2,5 (lire l'encadré ci-dessous) avait atteint 69 microgrammes par mètre cube, soit près de 14 fois plus que la limite recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Pollution atmosphérique, particules et PM2,5

Selon l'OMS, la pollution atmosphérique est un mélange complexe de particules solides, de gouttelettes liquides et de gaz. Les sources de pollution atmosphérique peuvent être naturelle (volcans, incendies, poussières) et humaine (industrie, véhicules, production d’électricité, agriculture, incinération des déchets ou encore combustion domestique).

La pollution atmosphérique est mesurée en particules (PM) et celles dont le diamètre est inférieur ou égal à 2,5 micromètres (PM2,5) constituent la menace la plus importante pour la santé humaine. Provoquant la mort prématurée de sept millions de personnes dans le monde, la pollution atmosphérique est qualifiée par le programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP) de "plus grande menace environnementale pour la santé publique à l'échelle mondiale".

Face à ce fléau, une équipe internationale de scientifiques (de l'Université de Leeds, l'Université d'Édimbourg, l'Université d'Etat de Caroline du Nord et le Meteorological Office britannique - le service national britannique de météorologie) est parvenue pour la première fois à illustrer graphiquement les concentrations mondiales des particules fines PM2,5, révélant de nouvelles tendances mondiales en matière [...]

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