Quelle pollution dans le métro ?

Station Châtelet les Halles, en novembre 2009.

La RATP rend publics les relevés sur la qualité de l'air dans trois stations du réseau parisien: Châtelet, Franklin-Roosevelt et Auber.

L'air souterrain est bien plus chargé en particules fines que le monde extérieur. Mais le taux d'exposition des voyageurs est restreint dans le temps, sauf pour les personnes évoluant toute la journée dans les couloirs du métro parisien. La RATP ouvre les données de la qualité de l'air mesurée sur son réseau. Les relevés sont faits dans trois stations-types du réseau parisien : Châtelet, Franklin-Roosevelt et Auber.

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Le seuil d'alerte journalier est de 80 µg/m3 mais il ne s'applique pas dans les couloirs du métro, où il est fixé à 1000 µg/m3. De manière générale, un part importantes des particules fines viendrait des mécanismes de freinage. Quant aux taux élevés durant la nuit à Châtelet, ils peuvent s'expliquer notamment par les travaux de rénovation qui y sont menés.



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