Pollution de l'air : les terrains de sport parisiens dans le rouge

"95% des terrains sont exposés" à des niveaux de pollution en dioxyde d'azote dépassant les recommandations de l'OMS, pointe l'association Respire.

La "très grande majorité" des terrains de sport en plein air parisiens et de banlieue "dépassent les recommandations" de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la pollution de l'air, a alerté l'association Respire le 16 juillet 2024, à dix jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.

Des niveaux dépassant les recommandations de l'OMS

"95% des terrains sont exposés" à des niveaux de pollution en dioxyde d'azote dépassant les recommandations de l'OMS, pointe l'association de lutte contre la pollution atmosphérique dans un rapport, se basant sur une carte répertoriant 112 établissements sportifs franciliens, réalisée à partir de données de l'organisme de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France Airparif.

PUBLICITÉ

La "totalité des terrains" sont exposés à des niveaux critiques de particules fines et les recommandations de l'OMS quant aux particules inférieures à 10µm (PM10) sont dépassées sur "90% des terrains", ajoute-t-elle. Si l'association Respire souligne "une amélioration continue" des taux de polluants aériens dans la capitale depuis 2012, elle appelle néanmoins à la vigilance, dans un "contexte de vagues de chaleur" souvent à l'origine de "pics de pollution à l'ozone".

Lire aussiLes Jeux Olympiques de Paris 2024 seront-ils neutres en carbone ?

Périphérique

"Dans le top 10 des sites les plus pollués", qui ont concentré des taux de dioxyde d'azote "3 à 4 fois supérieurs à la recommandation de l’OMS" en 2023, "on constate que ce ne sont quasiment exclusivement que des infrastructures à proximité du périphérique", détaille le rapport.

Une situation inquiétante selon l'association, qui rappelle qu'au cours des JO, du 26 juillet au 11 août, "les athlètes seront accueillis au sein du village olympique de Saint-Denis, situé à proximité immédiate du périphérique et de l’échangeur Pleyel entre l’A86 et l'A1". "Les pics de pollution peuvent empêcher les sportifs d’atteindre des performances de haut niveau en suscitant des crises d’asthme voire [...]

PUBLICITÉ

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi