Les politiques britanniques dans la tourmente post-Brexit

Boris Johnson renonce à se présenter à la succession de David Cameron.

Alors que les marchés financiers continuent de chuter, les leaders du remain et du leave tentent de rassurer tant bien que mal les citoyens sur la suite des événements.

«Et maintenant ?», interrogeait dimanche The Sunday Times. Les Britanniques n’ont toujours pas la réponse. Depuis l’annonce, jeudi, des résultats officiels du référendum, pro et anti-Brexit font profil bas. Au point que la twittosphère s’inquiétait ce weekend de la mystérieuse disparition du ministre britannique des Finances, George Osborne.

MISSING! George Osborne, UK Chancellor. Last seen near a broken economy. Considered dangerous (with a calculator). pic.twitter.com/Jr5SgKAEhL

— Prince Charles (@Charles_HRH) 26 juin 2016

Ce dernier est réapparu ce lundi à l’aube, lors d’une allocution publique très attendue. Alors que le cours de la livre sterling continue de chuter, George Osborne a voulu «rassurer quant à la stabilité financière et économique» du Royaume-Uni. «La croissance a été robuste et l’emploi est à un niveau record. Notre économie est maintenant à peu près aussi forte qu’elle pourrait l’être pour relever le défi auquel le pays fait maintenant face», a-t-il défendu.

Concernant une sortie des instances de l’UE, George Osborne se montre patient. «Nous ne devrions déclencher l’article 50 [du traité de Lisbonne ndlr] que lorsque nous aurons une vision claire sur les négociations en place avec nos voisins», a-t-il fait savoir. Celui qui a fait campagne aux côtés du Premier ministre David Cameron pour le remain a laissé entendre qu’il n’irait nulle part. «J’ai un travail très important à faire», a-t-il déclaré.

«Il n’y a pas de plan»

Du côté des Brexiters, on cherche également à gagner du temps, quand bien même la pression de l’UE se fait de plus en plus forte. Dans une tribune publiée ce lundi dans The Daily Telegraph, journal conservateur eurosceptique, Boris Johnson, l’ancien maire de Londres et chef de file des pro-Brexit, a assuré que la sortie de l’UE devait se faire «sans (...)

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