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La politique volontaire de Marisol Touraine en faveur de l’IVG

Un droit acquis, mais toujours fragile : ce samedi se tiendra une journée militante pour «le droit à l’avortement en France et en Europe», intitulée «Bougez pour l’IVG», à l’initiative de collectifs féministes. Un droit qui fête ses 40 ans, mais qui n’est pas toujours accessible à toutes : aussi, vendredi, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a-t-elle annoncé un plan pour améliorer la situation.

Cela commence par une totale gratuité. Si l’avortement est remboursé par la Sécurité sociale, les actes associés (échographie de datation de la grossesse indispensable à la demande d’IVG et examens biologiques) le seront désormais aussi. Ensuite, pour assurer une plus grande «fluidité» du parcours vers l’IVG, la ministre promet la mise en place d’une procédure pour les avortements entre 10 et 12 semaines de grossesse, qui doivent être pratiquées en urgence, car au plus près du terme légal.

Enfin, souhaitant que chaque femme «trouve un moyen d’avorter près de chez elle», la ministre demande à ce qu’un plan d’accès soit établi dans chaque région. En outre, Marisol Touraine se montre favorable à ce que les sages-femmes soient à l’avenir autorisées à pratiquer des IVG médicamenteuses, ce qui consiste à prescrire la pilule abortive. Actuellement, plus de la moitié des avortements en France (environ 210 000 tous les ans) sont ainsi réalisés. Un possible recours aux sages-femmes serait donc précieux.



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