Politique. Dans la bataille en cours en Europe, Macron se range du côté de l’Italie

Dans une interview accordée à plusieurs quotidiens transalpins, le président de la République s’est exprimé en faveur d’une intervention économique forte de l’Union européenne. Des déclarations qui rapprochent la France des positions italienne et espagnole, et qui s’opposent à la vision allemande et hollandaise.

Dans la crise actuelle, Bruxelles doit intervenir, tout le monde est d’accord, mais de quelle façon ? Jeudi 19 mars, les dirigeants des 27 pays qui forment l’Union européenne ont tenté de définir une réponse économique commune face à la crise économique enclenchée par la pandémie, sans y parvenir. Deux blocs s’affrontent, celui des pays du Sud – Italie et Espagne en tête – qui milite pour une solution radicale ; À savoir : émettre de la dette en commun, partagée entre tous les États membres (une solution aussi tôt surnommée “obligation Corona / corona bonds) et celui des pays du nord (guidé par l’Allemagne et surtout les Pays-Bas) qui s’opposent à cette solution (jamais adoptée dans l’histoire de l’UE).

“Je souhaite qu’on fasse pleinement ce choix de solidarité”

Et bien dans cette bataille financière et idéologique qui risque de fracturer l’Europe en deux, Emmanuel Macron a rappelé dans une interview accordée à trois grands journaux italiens, qu’il se rangeait du côté du Sud.

Avec Giuseppe conte [Premier ministre italien], Pedro Sanchez [Premier ministre espagnol] et six autres chefs d’État nous avons adressé une lettre au président du Conseil européen, Charles

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