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Les policiers pensent saisir 50 kilos d'ectasy, c'est de la poudre de fraises Tagada

La drogue était en réalité... de la poudre de fraises Tagada

Après l'annonce par la police d'une saisie de drogue majeure dans un atelier de conditionnement à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), les analyses ont montré qu'il ne s'agissait pas d'un produit interdit.

Farce orchestrée par les dealers présumés ou volonté d'escroquer les potentiels clients ? La police de Saint-Ouen se retrouve confrontée à un cas épineux, deux jours après avoir annoncé la saisie de 50 kilogrammes d'ecstasy, sous forme de poudre, dans un atelier de conditionnement de drogues découvert à l'occasion d'une perquisition.

Comme le révèle France Bleu, les analyses toxicologiques effectuées depuis ont en effet produit des résultats étonnants. "La poudre saisie dans l'appartement était une poudre neutre, ne relevant ni de produits stupéfiants ni de substance vénéneuse", a ainsi annoncé le parquet de Bobigny, cité par le média local. Plus précisément, selon les informations de France Bleu, il s'agissait "fraises Tagada concassées".

Deux personnes interpellées sur place

Si les amateurs de bonbons conviendront aisément qu'on puisse qualifier ces sucreries de drogue, leur possession n'est bien évidemment pas punie par la loi et les "pièces à conviction" récoltées mercredi par les policiers dans l'appartement de Saint-Ouen deviennent donc d'un coup nulles et non avenues.

Les deux personnes interpellées sur place sont cependant loin d'en avoir fini avec la justice. À l'origine de la perquisition et de leur interpellation, les deux individus faisaient en effet figure de suspects principaux dans une affaire de vols de téléphones portables, plus de 200 au total selon les informations de France Bleu.

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