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Polémique ou pas, le dernier Polanski est un gros nanar !

La programmation d’une rétrospective de son oeuvre à la cinémathèque faisait polémique, les féministes manifestant contre la présence et la glorification du cinéaste accusé de crime sexuel sur mineur. De quoi entraver le succès de son dernier film au box-office ? Pas si sûr : D’après une histoire vraie, outrageusement raté, n’aura besoin d’aucune aide pour décourager les spectateurs. Explications.

Polanski et ses actrices en mal d’inspiration. Copyright: Carole Bethuel
Polanski et ses actrices en mal d’inspiration. Copyright: Carole Bethuel

De quoi ça parle ? De la relation toxique entre une romancière en mal d’inspiration et une jeune femme énigmatique.

Pourquoi on avait confiance ? Parce que c’est adapté par Olivier Assayas d’un très bon roman de Delphine de Vigan auréolé des prix Renaudot et Goncourt des lycéens, et parce que Roman Polanski, de Rosemary’s baby à Ghost Writer, a déjà signé d’excellents thrillers paranos.

Pourquoi ça dégénère ? Parce que tout sonne faux, à commencer par les dialogues et les pseudo scènes d’angoisse qui prêtent davantage à pouffer de rire qu’à interpeller, flipper ou s’interroger. Polanski aligne les clichés sur les affres de la création jusqu’au prétendu twist final, vu, revu, et rerevu au cinéma.

Et ce nouveau montage ? Etrillé après sa projection cannoise, le film aurait totalement été remonté depuis pour pallier à ses innombrables faiblesses. Lesquelles furent justifiées, selon le cinéaste, par l’urgence festivalière. Mais, même en cas de remontage, impossible de modifier les dialogues et les actrices qui sont ici les deux pires éléments de cette série B de bas étage.

Elles ont quoi les actrices ? Des yeux qui s’écarquillent ou se froncent pour Eva Green dont l’absence de subtilité et le jeu robotique sidèrent. Ses outrances sont insupportables, tout autant que le surjeu d’Emmanuelle Seigner, pas moins ridicule en victime peu finaude et exaspérante de cette manipulatrice.

A ne pas voir si vous aimez le réalisateur Polanski. Fort peu inspiré (comme son héroïne d’ailleurs), bête et grand-guignol, D’après une histoire vraie est sans aucun doute le pire film de la carrière du cinéaste !

Découvrez la bande-annonce de D’après une histoire vraie :

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