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Polémique. En Irlande du Nord, la crise politique s’aggrave

Quelques heures après avoir fait des concessions aux nationalistes du Sinn Féin autour d’une loi protégeant le statut de la langue irlandaise, le chef de la majorité unioniste d’Irlande du Nord s’est vu contraint de démissionner à la suite d’une révolte au sein de son parti.

Après seulement vingt et un jours à la tête du DUP, le plus grand parti unioniste d’Irlande du Nord, favorable au maintien de la province au sein du Royaume-Uni, Edwin Poots a dû démissionner dans la nuit du 17 juin, relate le Belfast Telegraph en une ce matin.

Sa démission déclenche une nouvelle crise au sein de l’exécutif de la province. L’Irlande du Nord est sans gouvernement à la suite de la démission de la Première ministre, Arlene Foster, à la fin avril, mise en cause au sein du DUP pour sa gestion du Brexit et l’établissement d’une frontière maritime avec le reste du Royaume-Uni. Ce mécontentement sur la nouvelle frontière a été vivement exprimé par la population unioniste, majoritairement protestante, lors des émeutes de début d’avril, qui ont duré une dizaine de jours.

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Poots, dont l’élection comme chef du parti a fait sourciller les médias du monde entier à cause de ses croyances créationnistes, était sur le point, le 17 juin, de former un nouveau gouvernement avec les nationalistes du Sinn Féin qui œuvrent à la réunification de l’île. Selon l’accord du Vendredi

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