Poissons, algues, crustacés...un concentré de bienfaits pour la santé

Les Français ont consommé en moyenne 30,4 kilos de poissons, coquillages et crustacés en 2021 (France AgriMer, 2023). La bonne quantité de poisson à consommer est de deux portions de poisson par semaine, un gras et un maigre, ni plus ni moins. C’est l'idéal pour profiter de leurs richesses – acides gras oméga 3, protéines, minéraux (phosphore, iode, zinc, cuivre), vitamines (A, D, E) – tout en limitant l’exposition aux polluants (dioxines, mercure…). Les plus contaminés sont les grands prédateurs, les bioaccumulateurs et les plus gras (espadon, thon, dorade…). D’où l’intérêt de privilégier des formats réduits comme les petits pélagiques, des poissons longilignes vivant en bancs (sardine, maquereau, anchois…). Varier les plaisirs est bon pour la santé, mais aussi pour l’environnement : "Cela fait peser moins de pression sur les espèces", note Hélène Keraudren, directrice générale de France filière pêche, qui promeut la pêche nationale avec sa marque Pavillon France. Pour consommer durable, un autre critère de choix est l’engin utilisé, obligatoirement mentionné sur l’étiquette des produits non transformés : le chalut de fond dégrade les sols marins, contrairement aux lignes ou aux casiers.

L’huître plate est l’aliment le plus riche en zinc, avec une teneur moyenne de 45 milligrammes pour 100 grammes. Cet oligoélément essentiel intervient dans de nombreuses fonctions comme l’immunité. (Anses, Ciqual)

Sorti du trio de tête (saumon, thon, cabillaud), vers quels poissons se tourner (...)

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