“Plusieurs tireurs” ouvrent le feu sur une foule à Birmingham : au moins quatre morts
“C’était un beau samedi soir”, a raconté Truman Fitzgerald de la police de Birmingham (Alabama). Et puis les coups de feu ont retenti vers 23 heures, alors qu’une foule déambulait dans le quartier Five Points South, non loin du campus, rapporte le site d’information de cet État du sud-est des États-Unis Al.com. Il y avait “plusieurs tireurs”, a ajouté Truman Fitzgerald cité par NBC News. La police ignore pour l’heure s’ils étaient à pied ou en voiture mais indique que quatre personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées, dont quatre sont entre la vie et la mort, selon la chaîne locale WBRC.
Parmi les victimes, reprend Al.com, beaucoup “faisaient la queue devant le Hush, un bar proposant des narguilés et des cigares sur l’avenue Magnolia”. Plusieurs témoins disent que certains coups de feu semblent avoir été tirés depuis une arme équipée d’un “switch”, un accessoire qui permet de convertir un pistolet en arme automatique.
Aucune arrestation n’a eu lieu pour l’heure. La police a lancé un appel aux différents établissements de ce quartier animé la nuit pour recueillir leurs enregistrements de vidéosurveillance.
403 tueries de masse depuis le début de l’année
CNN indique que ce nouveau drame à Birmingham “allonge à au moins 403 la liste des tueries de masse perpétrées aux États-Unis depuis le début de l’année”. Une tuerie de masse est définie par l’organisation Gun Violence Archive comme une fusillade au cours de laquelle au moins quatre personnes sont abattues, à l’exclusion du tireur.
À Birmingham uniquement, souligne Al.com, ont été recensés 118 homicides depuis le début de l’année. Ce décompte est désormais porté à 122. Deux fusillades entrent dans la catégorie des tueries de masse : le 16 février, quatre hommes ont été tués dans le quartier de Smithfield ; le 13 juillet, lors d’un anniversaire, un tireur, depuis sa voiture, a tué quatre personnes et en a blessé neuf autres.
Face à la recrudescence des homicides, les autorités de l’Alabama pourraient emboîter le pas du Mississippi – qui n’est pas pourtant “un État connu pour ses restrictions en matière d’armes à feu”, commentait fin août Al.com - et s’attaquer aux dispositifs de conversion des armes à feu, tels que le “Glock switch”. Au Mississippi, leur possession est désormais considérée comme un crime passible de dix ans de prison.
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