Plusieurs soldats tués dans des violences entre le Hezbollah et l'armée israélienne

Des soldats israéliens après l'attaque près de la frontière libanaise, le 28 janvier.

Le Hezbollah a mené une attaque dans une zone occupée à la frontière du Liban, tuant deux soldats israéliens et provoquant des bombardements de représailles sur le sud du Liban.

C’est la plus grave escalade entre le Hezbollah et l’armée israélienne depuis la guerre de l’été 2006. Ce mercredi, en fin de matinée, deux soldats israéliens ont été tués et sept autres blessés dans l’attaque d’un convoi militaire israélien, à Har Dov, dans le secteur des fermes de Chebaa, une zone occupée par l’Etat hébreu à la frontière avec le Liban et la Syrie. Des images qui circulent en boucle sur Al Manar, la chaîne du Hezbollah, montrent plusieurs véhicules militaires en feu, le long d’une barrière de barbelés.

L’attaque a été aussitôt revendiquée par le Parti de Dieu. «Le groupe des martyrs de Quneitra de la Résistance islamique a visé avec des roquettes un convoi militaire israélien composé de plusieurs véhicules transportant des officiers et des soldats sionistes», a affirmé le mouvement chiite dans un communiqué.

Riposte

L’attaque du Hezbollah est une réponse directe au raid mené par Tsahal le 18 janvier dans la région de Quneitra, en Syrie, proche de la ligne de démarcation avec la partie du Golan occupée par Israël depuis 1967. Il avait causé la mort de six combattants du Hezbollah, dont Jihad Moughnieh, le fils de Imad Moughnieh, un des hauts stratèges du Parti de Dieu assassiné à Damas il y a sept ans. Plusieurs militaires iraniens, en particulier le général Allahdadi, un des hauts officiers des pasdaran, les Gardiens de la révolution, avaient également péri dans le raid.

«Il s’agit clairement d’une opération pilotée par les Iraniens, qui avaient annoncé une riposte sévère», explique Mario Abou Zeid, chercheur à l’Institut Carnegie de Beyrouth. «Cette attaque annonce un changement des règles du jeu. C’est la première fois que le Hezbollah réplique depuis le Liban à une attaque israélienne menée sur le sol syrien. Il veut démontrer que le sud du Liban et les régions frontalières (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Grèce : les quatre principales banques perdent un quart de leur valeur boursière
Allemagne : nouvelles démissions au sein de Pegida
La tempête Juno filmée sous tous les angles
Attaque du Hezbollah contre l'armée israélienne à la frontière du Liban
Tokyo juge «ignobles» les nouvelles menaces de l'EI sur un otage nippon