"Plus vous grignotez tard dans la journée, pire c’est", alerte le Dr Arnaud Cocaul

En télétravail, devant Netflix ou pour patienter avant le repas… Difficile d’éviter la tentation du grignotage. Le marché du snacking, chips et autres cacahuètes est en plein boom en France, alors que l’on sait de longue date que le grignotage compulsif ou excessif comporte des effets néfastes sur la santé, comme la prise de poids ou les carences alimentaires.

En 2011, deux Français sur trois (61%) reconnaissaient pourtant grignoter entre les repas. Le Dr Arnaud Cocaul vous donne quelques conseils pour limiter les conséquences de cette habitude alimentaire.

Évitez le grignotage de fin de journée

"Si vous grignotez à ce moment-là, vous risquez de le payer très cher", avertit le nutritionniste Arnaud Cocaul. Plus la fin de journée approche, plus le grignotage va avoir un effet négatif sur la santé du cœur, du pancréas ou du foie. Les prises de poids sont ainsi plus importantes à l’approche de l’heure du coucher ; pire, si vous vous levez au milieu de la nuit pour manger !

Le médecin nutrionniste recommande ainsi de laisser un espace d’au moins 1h30 entre votre dernier repas et votre coucher. Pour les grignoteurs du matin et de l’après-midi, un autre conseil : ne pas sauter les repas, bien sûr, mais s’assurer aussi qu’ils sont bien complets.

Grignotez « intelligent »

Un grignoteur régulier apporte "près de 500 calories par prise par jour" à son alimentation, détaille le Dr Arnaud Cocaul, tandis qu’un grignoteur occasionnel s’approche plutôt des 300 calories. L’idéal ? Éviter les gâteaux, les produits transformés, chocolatés, les chips ou les produits apéritifs. Mieux vaut les remplacer par des fruits, des légumes épluchés, des fruits à coques (amandes, noix…), un yaourt, un œuf ou encore un morceau de poulet.