Pluralisme, culture du compromis… La France insoumise va-t-elle faire sa mue ?

L’épisode d’effervescence politique que connaît actuellement la France et ses trois principales forces politiques – le centre-droit incarné par Emmanuel Macron et ses alliés, le Rassemblement national (RN) et l’alliance de gauche autour de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) – interroge non seulement les modalités de la participation politique, à l’aune d’une abstention toujours plus importante, mais aussi la position qu’occupent ces trois forces. Le RN, fort de ses 89 députés, peut désormais compter sur une assise solide au parlement. Emmanuel Macron et ses soutiens tirent les leçons du revers législatif. Le chef de l’État espère plusieurs compromis : partisans mais peut-être aussi programmatiques et institutionnels, afin d’assurer une continuité gouvernementale. Enfin, au cœur de la Nupes, La France insoumise, LFI, détermine sa stratégie pour les semaines à venir.

Or beaucoup s’interrogent : son leader, Jean-Luc Mélenchon , peut-il garder une forme de mainmise sur la vie parlementaire en n’étant plus lui-même député ?

Après les résultats, le leader de 73 ans a très vite appelé ses alliés de la Nupes à poursuivre l’alliance électorale et programmatique sous la forme d’une vraie force politique au sein d’un seul groupe parlementaire. Proposition qui a été immédiatement rejetée par les principaux intéressés, désireux et capables de s’émanciper des stratégies du leader des Insoumis. En effet, grâce à cette alliance, les partis obtiennent le découpage sui...


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