Pluckley, le village anglais aux 1 000 âmes et aux 12 fantômes

“Pluckley est un joli petit village paisible” du sud-est de l’Angleterre, décrit le journal en ligne local Kent Live. Tout près de Londres, ses quelque 1 000 habitants vivent dans un cadre “idyllique”, renchérit le Daily Mirror. Le jour, du moins.

La nuit, c’est une autre histoire. La bourgade gagne quelques résidents. “Ici, il y a des fantômes à chaque coin de rue”, souffle Kent Live.

De l’église St. Nicholas au Black Horse, l’un des pubs du village, en passant par le cimetière, douze âmes hanteraient les lieux.

Le pub Dering Arms à Pluckley, le 12 octobre 2024. . PHOTO ANDREW TESTA/The New York Times
Le pub Dering Arms à Pluckley, le 12 octobre 2024. . PHOTO ANDREW TESTA/The New York Times

“Et, comme si ça ne suffisait pas, le ‘bois des hurlements’ (prétendument le théâtre de cris nocturnes déchirants) se trouve tout près”, glisse le prestigieux New York Times, venu se mêler aux “chasseurs de fantômes” peu avant Halloween.

“L’ancienneté de Pluckley
et son atmosphère rurale
composent ce qui est
peut-être le décor idéal
pour des légendes de ce genre.
Sans éclairage urbain,
la nuit peut clairement
y prendre des apparences
étranges.”

Stephen Castle, correspondant du “New York Times” à Londres

“Que vous croyez ou non au paranormal, difficile de passer à côté du phénomène dans ces contrées”, souligne le journaliste Stephen Castle.

Les gens du coin se transmettent les récits de rencontres surnaturelles depuis un bout de temps déjà. “Le début du XXsiècle”, précise le journaliste. Des légendes forcément embellies et remaniées çà et là, au gré des générations.

L’église St. Nicholas de Pluckley, le 12 octobre 2024.. PHOTO ANDREW TESTA/The New York Times
L’église St. Nicholas de Pluckley, le 12 octobre 2024.. PHOTO ANDREW TESTA/The New York Times

“La moitié des histoires
sont ancrées dans
des incidents bien réels,
souvent des assassinats,
des morts épouvantables
et des suicides. Comme celle
de ‘l’homme criard’,
victime d’un accident fatal
dans son atelier de 
maçonnerie.”

Stephen Castle, correspondant du “New York Times” à Londres

On murmure aussi “qu’une Dame Rouge, issue d’une famille aristocratique locale, les Dering, erre entre les tombes à la recherche de la sépulture de son enfant”, frissonne le tabloïd Daily Mirror.

Le spectre d’une calèche tirée par des chevaux parcourrait quant à lui les rues de la ville et croiserait sur le vieux pont de pierre l’esprit d’une vendeuse de cresson brûlée vive à cet endroit. “Elle fumait la pipe en descendant une bouteille de gin”, soupire The New York Times.

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