Ces plongeurs britanniques qui retirent leur maillot de bain sur OnlyFans

“L’équipe de plongeurs britanniques fait sensation” avant même son entrée en lice, lundi 29 juillet, à Saint-Denis. En fin de semaine dernière, développe The Daily Telegraph,l’un de ses membres, Jack Laugher, a admis qu’il complétait ses revenus en postant des photos de lui à moitié nu en ligne.”

Stupéfaction outre-Manche : “La gloire olympique ne serait donc pas suffisante”, glisse le journal conservateur. Car l’athlète de 29 ans figure parmi les meilleurs de sa discipline, en témoigne la médaille d’or récoltée à Rio en 2016, la première de l’histoire du plongeon britannique.

“J’ai ce que certaines personnes cherchent, alors je ne m’en prive pas pour gagner de l’argent”, assume le champion auprès du Daily Mail, en référence à sa décision d’ouvrir un compte sur la plateforme OnlyFans, réputée propice au partage de contenus pour adulte.

Une carrière courte

“Alors, comment en sommes-nous arrivés là ?” s’interroge le tabloïd conservateur, interloqué. “Il n’y a simplement pas beaucoup d’argent dans notre milieu”, répond Jack Laugher. Dix ans après son entrée dans le grand bain du monde professionnel, le natif de Harrogate (nord de l’Angleterre) touche 28 000 livres (33 000 euros) par an. “C’est moins que le trentenaire britannique moyen, qui gagne 37 544 livres”, calcule le Daily Telegraph.

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“Et il ne faut pas oublier qu’aussi talentueux soient-ils, ces athlètes raccrochent tôt, et ils n’auront pas acquis de compétences dans le monde du travail comme les autres personnes de leur âge, donc le retour à la vie réelle peut être brutal.”

Confronté à “des financements qui stagnent”, Laugher propose donc à ses abonnés, pour 9 euros mensuels, des photos osées, mais “pas explicites”, complète le Daily Telegraph. “Et si cela peut apparaître choquant, il n’est pas le seul à recourir à ce stratagème pour financer ses entraînements”, prévient le quotidien de Londres. “Certains de ses coéquipiers [quatre d’entre eux], comme Noah Williams, ont plongé dans son sillage [les deux autres ne sont pas sélectionnés pour Paris 2024]”, métaphorise ainsi le tabloïd Daily Mirror.

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