Plongeons de la mort : un Français est recordman du monde de Døds, mais quel est ce sport ?
44,3 mètres. Le 7 octobre dernier, Côme Girardot est devenu le recordman du monde du plus haut døds, en sautant d’une falaise de La Cimbarra, dans le sud de l’Espagne, à une quarantaine de mètres de l’eau.
Battant le Norvégien Ken Stornes, le Français est déjà bien connu dans le milieu. Il est arrivé dans le Top 8 au Championnat du monde de Døds en 2024 à Oslo.
Cette discipline d’origine norvégienne, surnommée “plongeons de la mort” ou “sauts de la mort”, consiste à sauter en effectuant volontairement un plat à l’arrivée. Ou du moins “un faux plat” puisqu’au moment d’entrer dans l’eau les plongeur·euse·s se recroquevillent, expliquait l'athlète à Sud-Ouest en 2022. “Je me suis entraîné des milliers de fois avant de maîtriser la technique”, témoignait-il. Cette méthode a même un nom : “la technique de la pince” ou “de la crevette”. Elle vise à protéger le ventre, les organes et les quatre membres lors des chutes express dont l’impact peut être brutal. Lors de son record, Côme Girardot a atteint la vitesse de 106 km/h.
Le Døds, ou "Death Diving" en anglais, a émergé dans les années 1960 à Oslo. Loin d’être une discipline au départ, la pratique plébiscitée par les hommes permettait surtout d’épater la galerie. Elle est décrite comme un hommage à la culture viking. Souvent en groupe, les sauteurs se lançaient le défi de plonger en gardant le plus longtemps possible les bras et les jambes tendues, et de les refermer au dernier moment.
Puis la discipline s’est structurée. Les premiers (...)
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