La plongée d’Elaine Constantine dans la northern soul
“C’est un aperçu intime d’une sous-culture typiquement britannique qui a commencé dans les années 1960 et refuse obstinément de mourir.” Le critique spécialisé Sean O’Hagan s’emballe dans The Guardian pour le travail de la photographe Elaine Constantine sur la northern soul.
La northern soul ? “On trouve ses racines dans une scène musicale soul à prédominance ouvrière qui s’est installée dans le Nord industriel et les Midlands après la disparition du mouvement Mod.”
“The Ritz, Manchester, 1990s”, image extraite du livre I’m Com’un Home in the Morn’un, d’Elaine Constantine.
“Bretby, Derbyshire, 1990s”, image extraite du livre I’m Com’un Home in the Morn’un, d’Elaine Constantine.
Une sorte de mélange de l’énergie du punk avec la pulsion de danse du disco que la photographe londonienne a documenté au milieu des années 1990, enchaînant les nuits blanches sur les pistes du mythique 100 Club de Londres ou du Ritz de Manchester.
Elle en a tiré un livre intitulé I’m Com’un Home in the Morn’un, publié par RRB Photobooks (“un clin d’œil à un classique de la northern soul de 1970 du chanteur à la voix grave Lou Pride”), dont la Fondation Martin Parr expose en ce moment les photos à Bristol.
“Au début
des années 1970,
dans des salles comme
le Wigan Casino
et le Twisted Wheel
de Manchester,
les traits stylistiques
qui définissent
la northern soul
sont établis :
hauts amples de sport,
pantalons larges
et jupes facilitant
des mouvements
de danse souvent
acrobatiques.”
Le critique photo du “Guardian” Sean O’Hagan
“Steve’s Kitchen, Manchester, 1990s”, image extraite du livre I’m Com’un Home in the Morn’un, d’Elaine Constantine.
“Sur la piste,
l’atmosphère était
à la fois communautaire
et férocement compétitive,
les danseurs les plus
extravagants exécutant
des coups de pied hauts,
des saltos arrière
et des pirouettes
à 360 degrés
vertigineuses
au rythme rapide
de 45-tours
de soul américaine
souvent méconnus.”
Le critique photo du “Guardian” Sean O’Hagan
“100 Club, London, 1990s”, image extraite du livre I’m Com’un Home in the Morn’un, d’Elaine Constantine.[...] Lire la suite sur Courrier international