La plongée d’Elaine Constantine dans la northern soul

“C’est un aperçu intime d’une sous-culture typiquement britannique qui a commencé dans les années 1960 et refuse obstinément de mourir.” Le critique spécialisé Sean O’Hagan s’emballe dans The Guardian pour le travail de la photographe Elaine Constantine sur la northern soul.

La northern soul ? “On trouve ses racines dans une scène musicale soul à prédominance ouvrière qui s’est installée dans le Nord industriel et les Midlands après la disparition du mouvement Mod.”

Les photos d’Elaine Constantine “ont contribué à façonner l’identité [du magazine] ‘The Face’ dans les années 1990 et 2000, apportant plus tard une énergie nouvelle aux pages des ‘Vogue’ italien, français et américain”, salue le magazine culturel britannique “Dazed”. . PHOTO ELAINE CONSTANTINE
Les photos d’Elaine Constantine “ont contribué à façonner l’identité [du magazine] ‘The Face’ dans les années 1990 et 2000, apportant plus tard une énergie nouvelle aux pages des ‘Vogue’ italien, français et américain”, salue le magazine culturel britannique “Dazed”. . PHOTO ELAINE CONSTANTINE

“The Ritz, Manchester, 1990s”, image extraite du livre I’m Com’un Home in the Morn’un, d’Elaine Constantine.

Le 100 Club est l’un des clubs mythiques de Londres, rappelle le magazine “Dazed” : “Ouvert depuis la guerre, ce lieu de 350 places est une institution londonienne qui a accueilli un large éventail de sous-cultures de la ville depuis l’ère du jazz, témoin du blues de Muddy Waters et de B. B. King, de la naissance du punk avec les Sex Pistols et Siouxsie and the Banshees, et des premiers concerts des icônes de la pop britannique Oasis et Blur.”. Photo Elaine Constantine

“Bretby, Derbyshire, 1990s”, image extraite du livre I’m Com’un Home in the Morn’un, d’Elaine Constantine.

Une sorte de mélange de l’énergie du punk avec la pulsion de danse du disco que la photographe londonienne a documenté au milieu des années 1990, enchaînant les nuits blanches sur les pistes du mythique 100 Club de Londres ou du Ritz de Manchester.

Elle en a tiré un livre intitulé I’m Com’un Home in the Morn’un, publié par RRB Photobooks (“un clin d’œil à un classique de la northern soul de 1970 du chanteur à la voix grave Lou Pride”), dont la Fondation Martin Parr expose en ce moment les photos à Bristol.

“Au début
des années 1970,
dans des salles comme
le Wigan Casino
et le Twisted Wheel
de Manchester,
les traits stylistiques
qui définissent
la northern soul
sont établis :
hauts amples de sport,
pantalons larges
et jupes facilitant
des mouvements
de danse souvent
acrobatiques.”

Le critique photo du “Guardian” Sean O’Hagan

“I’m Com’un Home in the Morn’un” est le premier livre d’Elaine Constantine, qui a aujourd’hui 58 ans. En 2014, elle avait consacré un documentaire, salué par la critique, à la northern soul, rappelle “The Guardian”. “Lorsque j’ai photographié la scène dans les années 1990, elle était en train de disparaître”, explique-t-elle au quotidien britannique.. PHOTO ELAINE CONSTANTINE

“Steve’s Kitchen, Manchester, 1990s”, image extraite du livre I’m Com’un Home in the Morn’un, d’Elaine Constantine.

“Sur la piste,
l’atmosphère était
à la fois communautaire
et férocement compétitive,
les danseurs les plus
extravagants exécutant
des coups de pied hauts,
des saltos arrière
et des pirouettes
à 360 degrés
vertigineuses
au rythme rapide
de 45-tours
de soul américaine
souvent méconnus.”

Le critique photo du “Guardian” Sean O’Hagan

PHOTO ELAINE CONSTANTINE
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“100 Club, London, 1990s”, image extraite du livre I’m Com’un Home in the Morn’un, d’Elaine Constantine.[...] Lire la suite sur Courrier international