La playlist de voyage de Konstantin Sibold

Konstantin Sibold

Membre du très sérieux label allemand Innervisions fondé par Dixon et Ame, Konstantin Sibold, qui clôturera le festival Calvi on the Rocks mercredi, délivre une playlist dédiée au voyage et au lointain, qui ne se compte pas qu'en kilomètre.

Konstantin Sibold avait déjà renversé Calvi l’an dernier avec une house endiablée. Il se chargera cette année de clore le festival corse. Cet Allemand de Stuttgart, né en 1987, a un visage d’ange auquel il vaut mieux ne pas se fier. Car il est de la trempe de ces DJs qui jouent avec le corps des danseurs, dont certains lui vouent un culte, ni plus ni moins. Pour Next, il a rassemblé quelques morceaux qui l’accompagnent en voyage, loin des sphères de la «deep house» dans lesquelles il évolue.

«Evergreen Dazed» de Felt

«Ce morceau est juste parfait, deux guitares et voilà tout. Ça vous donne de l’espace pour respirer et un sentiment de liberté pendant que vous voyagez. Encore un groupe complètement sous-estimé. Leur morceau Primitive Painters est, lui aussi, vivement recommandé.»

«Converging in the Quiet» de Crystal Stilts

«J’aime la façon dont le groupe combine les rythmiques de la machine avec le noise et l’indie punk un peu sale, d’où émerge l’écriture (parfaite) du morceau.»

«How Soon is Now» de The Smiths

«Il y a beaucoup de morceaux incroyables des Smiths à sélectionner, mais celui-ci a tout ce dont on a besoin pour correspondre à n’importe quelle situation de la vie. How soon is now, c’est la bande originale de la vie.»

«Rae Dawn» de Viktor Vaughn

«Viktor Vaughn est l’un des avatars du génial MF Doom. J’ai grandi en écoutant du hip-hop et MF Doom était le sommet de la montagne, que j’ai atteint par chance. Tout le concept album Vaudeville Villain où j’ai pioché ce morceau est un chef d’œuvre de rétrofuturisme noir.»

«The Velvet Cell Reprise» de Gravenhurst

«Je voyage beaucoup pour mon travail et j’écoute souvent ce titre dix fois d’affilée quand je traîne à l’aéroport. La façon dont la chanson va et vient donne une impression (...)

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