“Playing Robots Into Heaven” : James Blake ravive l’électro éthérée de ses débuts
Le Londonien James Blake fait peau neuve tout en puisant dans ses racines musicales. Sur Playing Robots Into Heaven, sorti le 8 septembre, le très en vue chanteur et producteur “signe un retour aux sources underground” de ses débuts, écrit NME. Le site britannique spécialisé dans l’actualité musicale apprécie ce sixième album plus intime, comme une grande partie de la critique outre-Manche.
Après avoir percé au début des années 2010 avec de l’électro minimale et expérimentale estampillée underground, James Blake est vite devenu un producteur d’électro / R’n’B plus mainstream, avec à son compte des collaborations avec Travis Scott, Kendrick Lamar, Beyoncé et bien d’autres.
Mais, en cette fin d’année 2023, “soit qu’il aspirait à redescendre de ces hautes sphères et de leur pression, soit qu’il cherchait à retrouver ses racines, Blake s’est réinventé”, annonce The Independent.
Une voix captivante
Son nouvel opus fait ainsi montre d’une production de qualité, “marquée par une invention permanente et qui frappe fort, même dans ses phases de calme”, abonde NME, s’extasiant devant la virtuosité vocale du chanteur de 34 ans, qui “reste aussi captivant que jamais, quatorze ans après ses débuts”.
The Daily Telegraph prévient de son côté : cet album n’est pas fait pour toutes les oreilles, “mais il vaut le voyage”. Le journal britannique s’enthousiasme devant ce disque, qu’il juge être “une créature plus vigoureuse” que les précédents.
Les onze morceaux tissent une fresque à l’atmosphère bien particulière et personnelle, sans aucune collaboration avec un autre chanteur.
L’ouverture, Asking to Break, “donne le ton : Blake y forme un duo avec une voix androïde d’amoureux éploré, sur fond de crépitements parasites hypnotiques. Et bien vite s’invitent des éléments de danse et de sensualité – la montée orchestrale dramatique et les échos séraphiques sur les beats impatients de Loading évoquent Enya avec un grand E, tandis que Tell Me sonne comme un morceau de Bon Iver envoyé dans un club techno SM des souterrains de Berlin-Est”, décortique The Independent.
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