Plan Mayotte Debout : Marine Le Pen, en visite dans l'archipel, appelle à "ne pas oublier" les "promesses" faites

L'ex-présidente du Rassemblement national Marine Le Pen est en déplacement ce dimanche 5 janvier et lundi 6 janvier à Mayotte. Elle a estimé que le plan d'urgence du gouvernement pour l'archipel n'allait "pas assez loin".

L'ancienne candidate du Rassemblement national à la présidentielle Marine Le Pen a plaidé pour que "les promesses faites aux Mahorais ne soient pas oubliées" dans le cadre du plan d'urgence du gouvernement pour l'archipel.

"J'ai entendu des promesses et je considère que les promesses qui ont été faites aux Mahorais, qui sont dans une souffrance folle, ne doivent pas être oubliées", a-t-elle estimé à son arrivée à l'aéroport ce dimanche 5 janvier dans le cadre d'un déplacement de deux jours.

"Si c'est nécessaire, bien sûr que nous serons là pour rappeler au gouvernement les promesses qui ont pu être faites", ajoute-t-elle.

Sur le plan de reconstruction Mayotte Debout préparé par le gouvernement après le passage du cyclone Chido, Marine Le Pen estime qu'il "ne va pas assez loin".

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"Il ne va pas assez loin parce que je pense qu'il manque un volet important qui est un volet diplomatique, sans lequel beaucoup des choses qui sont promises ne seront pas tenues", dit-elle.

Le projet de loi "d'urgence" pour Mayotte sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine. Ce texte devrait intégrer plusieurs des mesures du plan Mayotte debout présenté par le chef du gouvernement lors de son déplacement. Marine Le Pen promet ce dimanche de "l'amender".

"La question n'est pas à la reconstruction, mais à la construction, puisque tout est abandonné depuis tellement d'années qu'il est nécessaire de construire en fait", ajoute Marine Le Pen. "Aujourd'hui, on est encore confronté à l'urgence", soutient-elle.

La cheffe de file des députés du Rassemblement national entame ce dimanche une visite de deux jours à Mayotte. Elle prévoit de rencontrer secouristes et sinistrés trois semaines après le passage du cyclone Chido.

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Dans ce département le plus pauvre de France, en proie à une forte pression migratoire venue notamment des Comores voisines, le RN et sa dirigeante ont été plébiscités aux dernières élections présidentielles et législatives.

Selon le ministère de l'Intérieur, dans un point diffusé samedi soir, "la distribution de l'eau, des denrées alimentaires, matériels de première nécessité à toute la population monte en puissance grâce à une mobilisation très forte de l'État sur l'intégralité du territoire". Actuellement, "69,7% de la population générale est alimentée" en électricité, "malgré des disparités importantes entre les communes".

Article original publié sur BFMTV.com