Une planète bleue ou bien cuite ? La viande face au défi du dérèglement climatique
Alors que la consommation de viande est le principal responsable des émissions de gaz à effet de serre liées à l'alimentation, adopter des habitudes plus durables nécessite de changer le contenu de nos assiettes. Et pour les éleveurs, cela implique de réfléchir à de nouveaux modes de production.
Après Neige, Idéale et Imminence, Ovalie - une belle vache de 5 ans de race Salers-, sera la star du Salon international de l'agriculture, qui ouvre samedi 25 février à Paris. Comme à l'habitude, l'égérie a le droit à sa photo sur l'affiche de cette grand-messe annuelle et sa présentation officielle au public sera l'un des temps forts de la semaine. Une tradition qui montre la place centrale de l'élevage dans l'agriculture française. Mais, alors que l'impact climatique de la production de la viande est régulièrement pointé du doigt par les défenseurs de l'environnement, cet événement est aussi l'occasion de repenser les modes de production et la place des steaks dans les assiettes.
"Il s'agit de la première cause des émissions de gaz à effet de serre liées à notre alimentation", poursuit-elle. "Dans le détail, l'alimentation dans sa globalité représente déjà 25 % des émissions françaises - cela inclut tout le processus, de la production à l'assiette et les importations. Et l'élevage, à lui seul, représente 9 % de nos émissions totales."
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