"Ma place était là-bas" : le premier Français parti combattre en Ukraine témoigne de son engagement

Florent Coury, premier Français parti combattre en Ukraine, explique avoir voulu défendre les "valeurs européennes" en combattant avec les forces de Kiev face à la menace russe.

Il a choisi de répondre à l'appel de Volodymyr Zelensky. Florent Coury, premier Français parti combattre en Ukraine, explique ce samedi sur BFMTV, pourquoi il a choisi d'aller défendre un pays qui n'est pas le sien, disant vouloir défendre les "valeurs européennes". Un choix qu'il raconte dans son livre Engagé volontaire, paru début septembre.

"J'ai estimé que ma place était là-bas, à défendre mes valeurs européennes", explique le quadragénaire, père de trois enfants.

"Dans notre monde très instable, on est face à des régimes qui se prétendent alternatifs à notre démocratie et aujourd'hui l'Ukraine défend toutes nos démocraties", soutient encore celui qui était chargé de ressources humaines dans une entreprise automobile.

"Un sacrifice bien maigre" par rapport aux Ukrainiens

Arrivé en Ukraine le 1er mars dernier, il reconnaît que l'annonce de son choix a été très difficile à accepter pour ses proches.

"Ça été extrêmement violent. C'est évidemment quelque chose qui laisse des traces dans mon entourage, ça fait du vide autour de vous", souffle-t-il.

"Je l'assume", assure-t-il cependant. "C'est un sacrifice bien maigre par rapport à ce que vivent aujourd'hui les Ukrainiens", justifie-t-il.

Des Ukrainiens "héroïques"

Revenant sur son histoire personnel, Florent Coury a expliqué sur notre plateau les raisons qui l'ont poussé à partir au front.

"Mes héros de jeunesse ce sont les Casques bleus en ex-Yougoslavie. C'est pour moi, le premier choc de la guerre en Europe. (...) Ce qui se reproduit aujourd'hui avec l'invasion russe de l'Ukraine", raconte-t-il.

Il a par ailleurs mis en avant un "engagement politique" qui est que, selon lui, "toute guerre en Europe est une guerre civile".

Admiratif des Ukrainiens, il a salué la "défense héroïque" qu'il démontre en faveur de la "liberté".

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Robert Ménard: "Vladimir Poutine nous amène, petit à petit, à la guerre mondiale"