Ces pléonasmes courants à bannir de son vocabulaire
En français, le pléonasme peut être considéré comme une figure de style, qui rapproche des termes synonymes afin d’en renforcer l’impact ou la signification. De grands auteurs peuvent l’employer de manière volontaire pour insister ou exagérer sur un mot spécifique. C’est aussi le cas dans certains discours politiques ou allocutions en entreprise. En revanche, il constitue une faute s’il n’apporte rien à la phrase ou au contexte. Par exemple, l’expression "descendre en bas". On parle alors aussi de périssologie.
En matière de pléonasme, on peut évoquer l’expression "reporter à plus tard". Le verbe induit déjà le renvoi de l’action ou de l’événement à une date ultérieure. Autre cas de figure : "au jour d’aujourd’hui". Le terme aujourd’hui se suffit à lui-même pour désigner le jour où nous sommes. Ces types de tournures sont répétitives, inutiles, voire pompeuses, selon l’usage. C’est aussi valable pour une "hémorragie de sang". Au sens propre, l’hémorragie suggère la perte de sang ; nul besoin d’insister, mais on peut toutefois préciser sa gravité. Au sens figuré, il est possible d’y associer d’autres termes ; par exemple, une hémorragie d’argent.
De manière involontaire ou non, le pléonasme peut revêtir un caractère amusant. La langue française regorge ainsi de tournures cocasses. Parmi les expressions courantes, on trouve par exemple "les cheveux sur la tête" ; les cheveux ne se situent pas ailleurs que sur la tête. De même, l’expression "pondre un œuf" est redondante ; le verbe (...)
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