Les pistolets de Napoléon s'envolent aux enchères, mais restent cloués sur le sol français
Un véritable succès. Deux pistolets ayant appartenu à l'empereur français Napoléon Bonaparte ont été vendus aux enchères pour 1,69 million d'euros, dimanche 7 juillet, par la maison de ventes Osenat. Vendus dans leur précieux coffret de bois (ronce de noyer, ébène, velours vert brodé d'or...) et avec leurs accessoires, « ces deux pistolets à percussion, incrustés d'or et d'argent, où le profil de l'empereur est représenté », étaient estimés de 1,2 à 1,5 million d'euros.
Mais à la veille de cette vente, une décision du Journal officiel a ravivé l'intérêt pour ces armes. La commission consultative des trésors nationaux a classé les deux pistolets « trésor national », ce qui leur a donné une valeur « incroyable », assure une représentante de la maison Osenat. Seul hic, cette décision s'accompagne d'une interdiction d'exportation et de l'ouverture d'une période de 30 mois durant laquelle l'administration française peut faire une offre d'achat au nouveau propriétaire des armes.
Et si l'acquéreur est en droit de refuser son offre, le ministère de la Culture rêve déjà que le coffret rejoigne « au sein des collections nationales le sabre dit des empereurs, qui avait été offert en même temps par l'Empereur récemment déchu au général Caulaincourt ».
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Si ces deux armes suscitent autant d'engouement, c'est en raison de leur histoire...