Publicité

La piste Fourniret examinée pour une disparition dans l'Orne

Dessin montrant Michel Fourniret devant les assises de Charleville-Mézières, en mars 2008.

Une «petite probabilité» que Michel Fourniret soit à l'origine de la disparition d'une jeune femme en 1993 dans l'Orne a motivé la réouverture d'une enquête par le parquet d'Argentan.

Le parquet d'Argentan (Orne) a rouvert une enquête sur la disparition d'une jeune femme en 1993 car il y a une «petite probabilité» que le tueur en série Michel Fourniret en soit à l'origine, a-t-on appris vendredi auprès du procureur. «On a pu établir un rapprochement entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l'ADN de la famille de la personne disparue» mais «la probabilité qu'il y ait un lien est petite», du fait des techniques d'enquête et de l'ancienneté des matériaux, a indiqué vendredi à l'AFP le procureur de la République à Argentan, Hugues de Phily.

C'est ce qu'ont montré en février 2019 les résultats des examens ordonnés par le parquet a des fins de comparaisons des ADN dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en juin 2018 par le parquet d'Argentan, sollicité par l'Office central de répression des violences faites aux personnes (OCRVP). L'information a été révélée vendredi par «Le Parisien»/«Aujourd'hui».

Lydie Loge a été vue pour la dernière fois le 18 décembre 1993 à Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne). Selon «Le Parisien», elle était âgée de 29 ans. Le parquet a juste confirmé qu'il s'agissait d'une jeune femme.

La probabilité d'un lien avec Michel Fourniret est «très ténue parce qu'on est sur une technique qui s'appuie sur l'ADN mitocondrial» et non de l'ADN nucléaire avec lequel on peut avoir des certitudes «à quasi 100%».

"Très grande réserve"

«D'où ma très grande réserve. C'est le seul» élément dont disposent les enquêteurs pour alimenter «l'hypothèse Fourniret qui apparaît pour la première fois en 2018», a insisté le magistrat.

A la question de savoir s'il était exact que la probabilité d'un lien était d'autant plus faible que Michel(...)


Lire la suite sur Paris Match