"Le pire c'est qu'ils désespèrent les gens" : Ruffin estime qu'"il est trop tard" pour la gauche à Matignon
François Ruffin dénonce ce mardi 23 juillet "les petits calculs cyniques" du Nouveau Front populaire (NFP).
Une fenêtre qui se ferme pour la gauche ? François Ruffin a jugé, ce mardi 23 juillet sur France 2, que le Nouveau Front populaire avait laissé passer "la fenêtre d'opportunité" pour gouverner, soulignant qu'on était rentrés "de fait" dans la trêve politique évoquée lundi par Emmanuel Macron, "faute de combattants" à gauche.
Si de nombreux noms ont été proposés par le NFP pour succéder à Gabriel Attal, de la présidente de la Réunion Huguette Bello en passant par la diplomate du climat Laurence Tubiana, aucun d'entre eux n'a fait l'unanimité au sein de l'alliance arrivée en tête au second tour des élections législatives du 7 juillet.
"Le grand irresponsable, il est à l'Élysée"
"Avec leurs petits calculs cyniques et leurs petits intérêts particuliers, les partis de gauche ont réussi à décourager la présidente de la Réunion Huguette Bello et l'économiste Laurence Tubiana de postuler pour Matignon mais le pire c'est qu'ils désespèrent les gens", estime-t-il.
Pour François Ruffin, "on a un gouvernement fantôme. Nous sommes supposés avoir Gabriel Attal à la fois à Matignon, en même à l'Assemblée et surtout à la plage."
"Le grand irresponsable, il est à l'Élysée", assure l'ex-député LFI.
Quant à la trêve politique pendant les JO évoquée lundi par Emmanuel Macron, "elle a lieu de fait, parce qu'il n'y a pas de combattants, parce que les officiers ont déserté et ont choisi de ne pas mener quand même ce qui pour moi aurait été une belle bataille, c'est à dire arracher, gratter quelque chose avant l'ouverture des jeux olympiques", a-t-il regretté.
Mélenchon, le plus qualifié pour battre le RN?
Cap vers les élections présidentielles suite aux déclarations de Jean-Luc Mélenchon dans la presse italienne, ce dimanche 21 juillet. L'ex-député LFI, François Ruffin déplore les déclarations du chef des Insoumis qui assure que "le choix définitif de la France sera entre lui et le fasciste Le Pen."
Pour lui, "ce qui semble compter pour Jean-Luc Mélenchon, ce sont moins les intérêts des Français que la présidentielle, alors qu'il a déjà perdu quatre fois contre le RN." François Ruffin appelle donc la gauche à trouver le candidat "le plus qualifié pour aller battre le Rassemblement national à la prochaine élection."